J'ai donc démarré ce week end une nouvelle campagne, nous jouons à Frimaspre. Nous avons commencé vendredi soir et joué jusqu'a dimanche en fin d'apres midi (avec des pauses dodo

).
Voici un petit appercue des inspirés de la campagne :
Lohen de Melancols
Seigneur de Fendepierre, gardien de la Mer des Tristes, baron de Frimaspre, Sir Lohen est un bel homme de 35 ans fortement marqué par l'ensanglance en effet ses cheveux sont argentés et ses yeux ont une teinte ambrée. Il est veuf, tres aimé de son peuple et assez progressiste.
Talion Mains-de-velours
Ce vieux farfadet servait deja le pere de l'ancien baron et a le'poque piquait deja dans la caisse. Non content d'etre le mestre espion et le haut magistrat de la baronnie, il utilise sa position pour soutenir son regne sur la maraude de la baronnie.
Finwë Cistre d'or
Celebre menestrelle Finwë, parcours Urguemand avec sa soeur allant de chateaux en palais pour regaler les nobles de son talent incomparable.
Ombre
Soeur et protectrice de Finwë, Ombre est une morgane, sauvée de la perfidie par l'amour d'Alexandre de Nevers celebre satyre mort en lui transmettant sa flamme.
Nous avons joué le scenario du premier numero de l'inspiré, la decouverte du sanctuaire de Morphoeil et la moitié du pornographe des ombres. Ainsi que pas mal de digressions et implications personnelles diverses...
Voici un petit résumé de leur rencontre :
La route serpentait accrochée à la falaise, semblant risquer a tout moment de basculer dans la mer des tristes. Une brume blanchâtre descendait du rebord jusqu'aux flots en contre bas, gigantesque dais flottant au vent.
Heureusement le chemin était large et deux chariots auraient pu y circuler de front, malgré les apparences il s'agissait d'une route commerciale très fréquentée surtout en cette période de début de printemps. Présentement deux voyageuses y chevauchaient, elles avaient décidé de faire se rendre à Odebrume afin de participer à la foire de la nymphe qui débuterait dans quelques jours.
L'une d'elle était une jolie jeune femme aux grands yeux verts, un étui à cistre pendait à sa selle. Elle chevauchait comme quelqu'un qui à l'habitude de la route et de ses désagréments.
Son regard était voilé d'inquiétude.
- Tu pense qu'il va s'en sortir.
Sa compagne, avait le teint plus foncé, presque doré et une taille plus haute. Sa beauté était éclatante quoique glaciale et la plupart des hommes ne pouvait s'empêcher de la suivre du regard, mais n'osait généralement pas troubler ses réflexions.
- Qui ca ?
- Lionel, notre garde du corps...
Elle fit un effort pour s'intéresser au sujet.
- Je ne sais pas, c'est important ?
Quelques heures à peine étaient passées depuis qu'ils avaient laissé Lionel seul aux prises avec des brigands.
La première femme leva les yeux au ciel, c'était toujours la même chose avec sa sœur. Se faisant, elle aperçue au détour de la route les portes de Odebrume.
On ne leur avait pas mentit, elles étaient magnifiques : reliques de la Flamboyance mélangeant airain et acier, des sculptures de volutes de brouillard la décoraient de bas en haut lui donnant un air onirique. Faisant plus de vingt mètre de haut pour quinze de large, ces portes était le seul accès terrestre à la cité.
Avec l’impression de franchir la porte d’un autre monde, elles s’avancèrent pour passer sous l’auguste portail…
- Halte ! La voix s’éleva d’un garde à l’apparence disgracieuse, le cheveu gras et l’œil aviné. Au nom du baron, déclarez vos noms et qualités.
- Finwë Cistre d’or, ménestrel de renom et sa sœur Ombre, danseuse. Nous venons pour la foire du printemps.
Le garde regarda avec stupéfaction cette jeune femme qui lui parlait comme si elle était une princesse sortie de son palais. Mais le cistre pendu à la celle de celle-ci semblait prouver ses dire.
- Faut payer l’sabot m’dame. Un sou de cuivre par sabot qui franchit le portail ou vous restez dehors.
Apres s’être acquitté de l’étrange impôt elles purent enfin franchir les murs de la cité.
Odebrume se déroula à leurs pieds, la ville semblait s’écraser contre les falaises qui l’encerclait, grimpant à l’assaut de ces murailles telle une marée de toits et de ruelles. On pouvait voir les habitations devenir de plus en plus luxueuses au fur et à mesure de leur ascension des parois a pic et ce jusqu'à l’apothéose de pierre et de verre du palais des Mélancols. Celui-ci se tenait comme un rapace penché sur la ville guettant les ennemis venus de la mer son ombre s’étendant sur plusieurs centaines de mètres. Même si elle n’égalait pas Lorgol ou Quidrame en population, l’exigüité de l’espace en faisait une cité de promiscuité et a part la rue du baron elle n’était qu’enchainement de ruelles plus étroites les unes que les autres. On y voyait d’ailleurs de nombreux porteurs peinant sous leur charge, transportant ce qui ne pouvait être amené en chariot à cause de l’étroitesse de la chaussée.
Lorsque les portes, de la salle du trône s'ouvrir le baron était en grande conversation avec son haut magistrat à propos de la hausse de la criminalité à Odebrume. On annonça les deux femmes et elles entrèrent, les dimensions de la salle étaient telles qu'il ne pouvait au premier abord les distinguer l'une de l'autre, mais alors qu'elles approchait ce fut comme s'il n'y en avait qu'une.
Chacun de ses pas faisait crisser la soie de son sari comme un millier de Danseurs parcourant le firmament. Chacun de ses regards semblaient faire pâlir de honte les ors et les argents des bannières sur les murs. La lumière jouait sur la blancheur de sa peau comme sur les glaces d'un lac en hiver et la souplesse de ses pas semblait promettre milles plaisirs a l'homme qui en ferait conquête.
Finwë regarda au pied du trône et y vit une créature de petite taille enroulée dans moult épaisseurs de fourrure, ses yeux était cerclés de petits lorgnons et son nez était rouge d'avoir trop coulé. Elle se sentit emplie de pitié pour le farfadet jusqu'au moment ou elle croisa son regard plein de suspicion. Celui ci l'évalua comme une bête enragée, non pas avec peur mais comme pour savoir si la mise a mort s'imposait. Avec un frisson son attention se reporta sur le baron un homme d'une haute taille au long cheveux argents et au teint pale, comme tout son sexe il avait le plus grand mal a garder sa langue dans sa bouche devant sa soeur. Elle en conçue plus d'irritation que d'habitude.
Semblant se ressaisir le baron se leva :
- Bienvenue a Frimaspre. Je suis Sir Lohen de Mélancols, Seigneur de Fendepierre, et Baron de Frimaspre.