Alors, il se passe plein de choses ici.
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Je pense ici qu'il faut quitter la métaphore du roman en ce qui concerne le Voile et ne pas le confondre avec une prétendue couverture.
Je suis assez d'accord, c'était juste une idée, comme ça, en passant, qui m'est venue pendant que je tapais ce texte...
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les Abysses. Quelques soient les "pages" où l'on se trouve, la conjuration reste toujours possible, ce qui signifie donc que les Abysses relient toutes les pages entres elles...
Alors là, il y a une explication dans Dramatis Personae (encore) : les Abysses étaient représentées au verso du parchemin. Et donc de même qu'on peut utiliser les Tableaux-Mondes pour aller d'une "page" à l'autre, on peut également passer par les Abysses et conjurer des démons dans tous les Tableaux Mondes.
Cela signifie aussi que, si l'on rentre dans un Tableau-Monde, on arrive dans un nouveau monde et il y a encore des Abysses "en dessous". Passer par les Abysses peut donc être un moyen d'atteindre des pages dont l'entrée (le Tableau-Monde) est perdu, inaccessible, etc. A moins qu'une fois le Tableau-Monde détruit, la page correspondante disparaisse...
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"Mais qu'il y a t'il au delà de l'horizon ? Pourquoi tous ceux qui partent ne reviennent pas, où reviennent bredouilles ?"
Officiellement, la première page du livre, l'Harmonde au sens strict, est plus grande que les autres et donc s'étale sur les bords, formant une pente, ce qui explique la courbure de l'horizon et le fait que les bateaux disparaissent de la vue d'abord par la coque (quand ils sont trop loin de la côte, on ne voit plus que les voiles, plus la coque. C'était un argument utilisé par certains savant pour affirmer que l'Harmonde est rond). Puis, au bout d'un moment, il n'y a plus que la déchirure, c'est à dire du néant dans lequel tout disparait. c'est sûr que si les joueurs décident d'y aller, c'est pas super transcendant :
"vous arrivez au bout d'un moment, après ce voyage éprouvant, et puis devant vous, il y a du rien. c'est plus de la mer, c'est du rien. Et vous même vous vous diluez dans ce rien, vous avez disparus. Merci, au revoir."
Bon, on peut imaginer que la déchirure à mis en relation le recto et le verso par exemple. Qu'a ses limites, il existe des marées bizarre, parfois l'eau de la mer tombe en cataracte et se retrouve, de l'autre coté, dans les Abysses, parfois c'est l'inverse. Et ces mouvements de masse d'eau peuvent dépendre de la lune, de mouvement du parchemin, de réactions de la Ténèbre... Et les joueurs qui seraient en bateau tomberaient, se retourneraient, et pénètreraient dans les Abysses... Finalement, ils pourraient également se poser la question d'Abyme : la ville n'est elle pas construite par dessus un trou dans la page permettant aux passeurs d'emmener de la même façon leurs passagers aux Abysses par les canaux ?
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si vous pouviez m'aider à mettre en place une campagne sur ce thème...
Ma foi, l'idée de notre satyre m'a l'air fort intéressante pour cela.
En faisant plus simple, on peut imaginer une expédition dans les cornes actuellement et découvrir le vieux sage en haut de sa tour. Cette expédition est envisageable avec la Renégade (On a déja développé une trame là dessus je crois bien. En y mêlant les Méduses, les succubes, etc...).
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"Que votre Flamme illumine le Crépuscule"
Kundun, la petite tortue qui chemine lentement sous la lune.
