Personnellement, j'aurais tendance à rester sur l'évocation de la page 16 du LdB dans la mesure où elle permet de mettre un peu en avant les ternes.
Je veux dire, je trouve dommage de devoir passer par la perfidie pour avoir un levier de PNJ fantôme. Pour moi, un revenant doit pouvoir être corrompu ou pas, en fonction des besoins de l'EG. Tout dépend de l'historique qu'on veut lui prêter (au fantôme).
Dans ce sens, je rejoins Orcen qui rapproche les revenants de la mémoire de l'Harmonde. Ma conception, très personnelle, de l'état de l'Harmonde en tant qu'Ultime Perfection (il faut vraiment que je relise le texte de Nonène d'ailleurs!) fait que ça colle plus à ma vision. Bref, que le terne soit en partie perfide, ténébreux ou pas, c'est sa vie et son "oeuvre" qui vont conditionner sa transformation potentielle en revenant, éventuellement sur les paramètres évoqués par Orcen (cf. quête à achever, mort violente, etc.)
Mais que la Ténèbre ait une influence sur les revenants me paraît intéressant aussi. Le lien entre peur et fantôme, ne serait-ce que dans le folklore, fait du sens. Et la peur, on le sait, véhicule la Ténèbre. (je réfléchis en écrivant

).
En regardant "Pavane pour un mage défunt", j'ai pu constater que Menueto n'évoque pas à proprement parler des revenants, même si, selon l'idée d'Orcen, on pourrait prêter à ce Danseur exceptionnel des capacités, certes minimes, mais tout de même similaires à ce que peut faire l'Harmonde.
En un mot, dans mon Harmonde, les revenants ne sont pas des corrompus, "seulement" des ternes exceptionnels, morts prématurément ou dont l'esprit est trop tourmenté pour disparaître. Parallèlement, un terne fortement ténébreux pourrait bien faire une Âme-en-peine (why not

).