slagg

Je suis dans l'ensemble d'accord avec vous mais si l'on y regarde bien vos arguments tournent autour de l'entourage des joueurs.
Hors il se trouve que mes joueurs n'en ont quasiment pas et puis leurs connaissances sont pour la plupart mages ou Inspirés.
De toute façon on n'a pas joué depuis des mois et je n'ai plus aucune envie de les masteriser et avec l'arrivée du guide abymois, je sens que je vais recréé des persos pour jouer sur Abyme.
C'est marrant mais pour en avoir discuté aux Chimériades, je pense que pas mal d'EG ont changé les règles pour permettre aux antagonistes de donner du fil à retordre aux Inspirés.

Fayn le farfadet

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Que les muses éclairent votre route.

D'autant que, très honnêtement, après près de vingt de jdr, huit ans de la même campagne d'Agone, sans compter les autres, à part bon délire à Donjon pour le fun, la partie règle, PV, etc, on s'en passe avec délectation. Les combats sont rythmés, cinématographiques, dramatiques, par leurs descriptions, les ambiances créées, l'issue est tacitement connue au départ, sauf grosse connerie ou autre. Du coup, l'évaluation de la puissance des adversaires est délicate, et de ce doute vient la tension, la peur, bref, les ressorts de l'amusement.
Et puis mes joueurs ont appris, à leur dépens, mais pour leur plus grande joie, qu'il y avait toujours plus fort ou plus vicieux que soi.

Sadnessy

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Caracolant de toutes sortes, je n'avais pour frontières que l'albe de l'horizon.

Je lisais ça alors que je cherchais des infos sur les jets de carac purs, à savoir carac X1 ou carac X2... bon j'y vois un peu plus clair!



Fayn, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. C'est vrai qu'un Damné a peu de chance d'être entouré de pairs, même si on peut très bien imaginer un apprenti Damné (comprendre jeune ou récent) qui par recherche de pouvoir/contact/influence/protection? se met (probablement momentanément) en association avec un Damné plus expérimenté/puissant.
Mais, selon moi, ce n'est pas le cas de figure le plus répandu. Sur ma table, j'ai créé un Damné pas piqué des hannetons. Mes joueurs l'ont croisé à 2-3 reprises, à chaque fois, il était venu pour des tiers personnes et mes joueurs arrivaient après que mon méchant ait fait son office, mais ça a été l'occasion pour eux de constater son pouvoir.
Cependant, et c'est là que je voulais en venir, ce grand méchant pas gentil a su s'entourer de gens compétents, à savoir 3 sbires tout à fait potables(en gros un farfadet obscurantiste, une méduse sociale, pléonasme, et un ogre baston). Du coup, entre le Damné pas dégueu plus 3 bras droits menaçants, mon groupe de 4 PJs ne fait pas le malin et pourtant, la moyenne de Flamme tourne autour de 4, donc pas trop mal.

Ceci dit, comme toi Fayn, moi aussi j'ai du mal à être généreux en perfidie. La ténèbre, un peu plus, mais je trouve les peines tellement handicapantes pour le roleplay que j'y vais molo. J'attends qu'ils soient un peu plus grobils pour les plomber un peu!

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Tout ce qu'il est possible de croire est une image de la vérité.

Bon, j'ai maîtrisé des années un PJ en Solo qui intervenait parfois en "Guest" sur mes autres campagnes donc c'est un problème que je connais car autant vous dire qu'il a atteint les 7-8 dans ses aspects et développé la chorégraphie...Un éclipsiste réître.... Bref, plus complet comme perso tu meurs !
J'ai apporté plusieurs réponses mais voici celles qui fonctionnent dans tous les cas.
1) Le souci magique : Pour une raison inexpliquée (il faut l'amener finement) les capacités magiques du personnages sont limitées. Malus imposés arbitrairement de -2 à -5 voire -8 si t'es de mauvais poil ! En user avec modération peut être très intéressant et pousser les Grosbill à revenir à des notions de RP ou de BG du perso.
Exemple 1 : En début de session, tu fais remarquer, par des jets ou non, au personnage que son/ses danseurs semblent fatigués ou que leur lien semble étrangement perturbé. Ton joueur va s'interroger, voire faire une fixette mais il admet sans se rendre compte le malus que tu lui imposera sur ses jets d'emprise. Ton seul job en tant qu'Eminence Grise consiste à le garder concentré sur l'intrigue.
Exemple 2 : Tu indiques aux joueurs qu'ils ressentent un étrange froid, comme si leur flamme semblait soudain très fragile. Ils essaieront de résoudre ce problème mais cela passe par la réussite du scénario car ce grand froid est dû à la présence du Masque dans les environs. Ils ne le sauront jamais, à moins que des rumeurs sur la Caravane Noire circulent, mais celui-ci est venu soutenir l'oeuvre d'un de ses sbires (pour le plaisir d'être au premier rang évidemment !)

2) Les Grosbills ont des Grossoucis ! Eh oui.... Quand on est un gros poisson, on attire souvent le regard des Gros pêcheurs. Dans Agone, j'aime laisser penser aux joueurs que le Masque est omniscient. (d'ailleurs c'est pas loin) Les PNJ inspirés rencontrés mettent en garde, notamment sur l'abus de pouvoirs magiques exceptionnels ou sur la prudence à adopter. Du coup les joueurs, même Grosbills se restreignent et essaient plus souvent de la jouer finement...Bon ça ne marche pas pour le combat c'est sûr...

3) Les Grosbills affrontent de Grosdilemmes ... Version sadique de ce qui est au-dessus. Il suffit de mettre ses joueurs dans des positions où les choix sont cornéliens pour les paralyser.
Exemple 1 : Qui sauver, sa dulcinée ou la comtesse qui doit leur donner des informations ?
Exemple 2 : Le seul moyen d'obtenir ce qu'on veut du démon est de sacrifier un membre ? Non mais ça va pas ? (Ici le joueur a le choix de se dégrosbilliser pour avoir une chance de poursuivre sa quête ou d'essayer un autre chemin dont les risques seront certainement terrifiants ! Il pourra même quitter momentanément la Compagnie et devenir une cible facile..

4) Tout le monde dort ou pisse, hein ? Lorsque les joueurs abusent de leurs forces, il est bon de leur montrer que tu es le seul maître du jeu à la table.... Tant pis pour l'héroïsme, tant pis pour le Drame, quoique le grotesque puisse en faire partie. Après si l'un d'eux avait placé des protections, il y a toujours des moyens de les contourner. Quitte à paraître vraiment salaud, pour le plaisir du jeu faut pas hésiter à leur faire prendre conscience qu'ils doivent aussi se mesurer par moments. Et si tu as un Dieu du combat, tu l'amputes, tu le rends malade ou tu lui colle un mage sur la tête avec des sorts obscurantistes jamais vu comme paralysie.... Pourquoi pas après tout ?

Bref, il y a des tas d'autres solutions c'est sûr mais, faut surtout essayer de prendre du recul et de pousser les PJ à le faire aussi. Quand tes joueurs comprennent où leur plaisir réside (dans l'adversité), il se plient volontiers à toutes tes mesquineries... La preuve j'ai réussi à priver (temporairement bien sûr) mon Chorégraphe de ses danseurs avec pas plus de mal qu'une vilaine moue suivie d'un sourire amusé !

Folesprit

PS : J'aime bien les arbalétriers embusqués aussi ! Ton ogre ou ton minotaure aura l'air d'un porc-épic s'il ne va pas à couvert. Il peut tanker certes...mais il sera un poil diminué en arrivant au contact.

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-Essaye encore!Ton danseur doit danser bleu, ou vert à la limite.
-Maître,pourquoi parlez vous de couleurs, moi je ne connais que des figures et des mouvements.
-Ha ? Les figures, les couleurs c'est comme les poires et le café, c'est la même chose !