Je rejoins totalement notre cher Baron (Solidarité urguemande oblige

) sur son dernier commentaire.
Pour Cyril :
Mon commentaire manquait sans doute un peu de clarté, c'est vrai.
Ce que je voulais dire c'est que même des ouvrages originaux - dans le traitement du thème, le scénario, les personnages, etc - peuvent se rattacher à des univers qui, eux, le sont moins.
Je n'ai pas lu "la Lune seule le sait", donc mon propos est peut-être totalement inadapté à ce livre, mais si on prend les "Confessions d'un automate mangeur d'opium" j'ai trouvé le livre génial, mais l'univers moins original que celui d'Ecryme - même si le livre l'est sans doute autant que Bohème, pour d'autres raisons.
Du point de vue du JDR, il me semble donc que l'univers des Confessions, pour intéressant qu'il soit, a effectivement moins de chances de percer car moins de façons de se démarquer de ce qui existe déjà.
Pour prendre un autre exemple, j'aime beaucoup la BD du Régulateur de Corbeyran et Moreno, mais là encore je comprendrais le commentaire d'un "marché saturé" pour une éventuelle adaptation en JDR.
Dans le cas d 'Ecryme, j'y trouve un univers qui, certes, se rattache au steampunk mais se démarque totalement des autres univers du même genre - du moins ceux que je connais, ce qui évidemment limite pas mal !
J'ai une affection particulière pour Eole, et le traitement qui y est fait du "petit monde" des serres, typiquement, est totalement propre à Ecryme et je pense introuvable ailleurs.
Même remarque pour les peintres-acrobates d'Itinérance, etc....
Mon but n'était donc surtout pas de dire que le steampunk en général manque d'originalité, simplement que l'univers d'Ecryme a une touche de poésie baroque qui lui est totalement particulière, et qui a mon avis lui permet de se démarquer de ce qui existe d'autre dans ce domaine.