EG ONLY
Pour revenir au sujet du début et complèter ce qui à été en partie dit par Nonène, voilà une bonne plâtrée de mots.
Je relis ce qui vas être dit ici au post sur les religions en Harmonde et le principe proposé de division en trois d'un Eternel détruit.

1) La forme d'enfant, est la forme que prend le corps d'un Eternel après sa destruction. Ainsi si on retrouverait celui de Noxe, ce serait celui d'une gamine. La symbolique d'un Masque "vulnérable", coincé dans le corps de Sybeline dans éclat de sang, souligne et reprend cette thèse ébauchée par Gaborit dans les Chroniques.

2) En se sacrifiant pour Agone et en lui offrant ses cils, Diurne avait un plan : retrouver une autonomie. Si son corps restait enfermé dans le Souffre-jour, c'était par ce que Janus le protégeait ainsi de l'influence corrompue de son père, lancé à sa recherche. N'oublions pas qu'en plus de protéger du temps, un arbre du souffre-jour protège aussi de l'influence des Eternels. C'est ça, son principal avantage et la raison pour lesquels les éminences grises de Janus y cachaient les cahiers gris. Voilà pourquoi Agone en fit pousser un dans les Abysses pour y trôner un moment avant de devenir le 12ème costume du Masque. Voilà pourquoi aussi un sactuaire (celui de Maspalio devenu Génis) y survit sans se faire inquiéter par les Hauts-diable (qui comme on le sait depuis le SJ3, sont les différent visages de la peur, devenus une parcelle de Noxe devenue l'Ombre et su cauchemard permanent qu'elle génère).
Bref, Diurne était loin de se sacrifier... En offrant ses cils à Agone il en faisait son héritier ; c'est à dire un nouveau corps qui serait suceptible de recevoir l'âme et de l'esprit manquant (et de partir à leur recherche). En effet quoi de mieux qu'un corps habité par une de ces très rares Flammes pour éviter d'être instantanément récupéré par le Masque, loin d'un Souffre-jour... ?

3) Malheureusement, pour distiller sa corruption le Masque plaça son pion dans le personnage de Pénombre, dont Agone ne tarda pas à devenir dépendant. Mais à la fin des romans de Gaborit, Pénombre est sencée avoir disparue (la rapière en fait tombée amoureuse de son maître et se rendant compte qu'elle était l'instrument de sa déchéance prit la fuite en dévorant l'âme d'un autre porteur... jusqu'à ce que le Masque en personne remette la main dessus...)

4) On sait qu'ensuite Agone (et donc, au passage l'héritier de Diurne, par ce que mine de rien on est toujours dans le sujet) délaissat ses fonctions de premier Baron pour planter un Souffre-jour au Abysses, suite à un pacte passé avec le Conseil des décans. Ce souffre jour avait pour objet de servir de point de raliement à tout les bossus sur le point d'accoucher des âmes villes (cf. codex Faradet, La sentence de l'aube et surtout, les nouvelles de Gabo distillées le long des extentions, dont certaines se trouvent sur ce site même je crois bien), tout en les protégeant du Masque. Les Abysses semblaient le meilleur endrois pour y cacher le Souffre jour (cf. l'aléographie, SJ3).
En échange, le conseil devait retrouver Pénombre et la rendre à Agone. Comme chacun sait, ce fut un échec, la rapière était déjà entre les mains du Sembant.

5) Fou de rage, déjà semi-corrompus et persuadé d'avoir été floué, Agone tua les bossus et quelques âmes villes parvirent à prendre la fuite. Certaines sont donc aujourd'hui entre les mains du Conseil des décans (lesquelles ? Au choix de l'EG), d'autres entre celle du Masque (comme Sombresonge) et d'autres se cachent et attendent de rejoindre leur bord (comme l'âme d'Abyme). On pourrait alors imaginer que d'autres encore seraient dans les Abysses et plus logiquement entre les pattes d'Arachnia qui progette de devenir le haut diable des villes (cf. encore une fois le SJ3, "Iskanerash, cité des Ombres". Quand je vous dis qu'il faut l'acheter...). Mais là, on s'écarte du sujet.

6) Suite à cette évènement imprévu, Agone prit la fuite et fut retrouvé par le Masque. Comme l'explique Dramatis personnae, le Vagabond lui proposa de lui rendre Pénombre et de lui révéler les raisons de son destin, en échange qu'il devienne son 12ème costume. Agone accepta. Un jeu de dupe...
Car bien loin de s'interesser à Agone en personne, c'est plutôt à la marque de Diurne qui habitait l'humain, à laquelle le Maître du semblant en voulait. En faisant d'Agone son costume, il mettait enfin la main sur un corps suceptible d'être habité par l'âme et l'esprit de son fils Diurne. Et dammait ainsi le pion à Janus.

7) SELON LA GAMME (comme le dit Nonène, chacun voit midi à sa porte), on peut donc déduire que Diurne est aujourd'hui EN PARTIE entre les mains du Masque. Voir même, que son douzième costume EST le corps de Diurne (si d'aventure il récupère les cils de Diurne tressés à son insut sur le garde de pénombre, comme vous l'expliquera Kundun dans le post suivant). Ce qui lui permet donc d'accomplir le Drame ébauché dans Dramatis Personnae (p.4) : faire renaître son fils.
La question qui se pose alors est : mais où sont donc passé l'âme et l'esprit manquant ?
Pour ce qui est de l'esprit, la réponse est simple : se sont les Flammes, où tout du moins "la coquille" que sont les Flammes renfermant la marque des Muses. Et ça... le Masque l'a bien compris (cf le Drame en question, donc...)
Pour ce qui est de l'âme, rien dans la gamme n'en fait mention et c'est donc à l'EG d'en décider.

En ce qui a concerné mon groupe de joueurs, l'âme manquante de Diurne étais cachée sur l'île de l'automne, au sommet d'Havrefeuille. Je m'étais servit de cette intrigue parralèlle pour meubler la visite de l'île par mes inspirés dans le cadre du scénario "le Violon de l'automne". J'ai choisit cet endrois pour plusieurs raisons :
-Par ce que un Eternel est SUPPOSE ne pas avoir de pouvoir sur l'île de l'automne. Bon moyen (à prioris) de protéger l'âme des griffes du Masque.
-Par ce que c'est "l'archipelle des perdants" (comme l'explique le violon de l'automne. On y trouve pas QUE des automnins). Arpès tout c'est là bas aussi que se trouve endormie ce qu'il reste des Muses décédées (sur la chaîne de montagne appellée "les Canines").
-Par ce que ce que vis à vis du Masque, c'est toujours plus futé de cacher ce qu'il cherche sous ses yeux (l'île de l'automne est un endrois où il a séjourné durant la Flamboyance -cf le topic sur Maldemeure-).
-Par ce que j'avais décris Havrefeuille comme une sorte de haricot géant au sommet duquel trônait un bourgeon refermé (mes joueurs ont pensé se trouver là face à une occurence du primarbre). Ce bourgeon refermait l'âme de Diurne, endormie à l'image dudit bourgeon sous l'influence d'un automne permanent.
Maintenant pour l'anecdote, un de mes joueurs printanier avec une grosse Flamme à 6 (un vieux joueur) à eu l'idée de lancer une oeuvre de retour au printemps sur Havrefeuille, juste pour faire chier les automnins, sans même savoir ce que contenait le bourgeon. Vu la taille du truc à printaniser, je lui avait fixé un seuil exorbitant, pour lui faire ressentir l'utopie de l'entreprise et lui rappeller que sa maîtrise des arts magiques n'était plus celle d'un héro Flamboyant. Contre toute attente, il enchaîna une série de 10 sous mes yeux ébahis et rajouta à son score exeptionnel autant de points d'Héroïsme que nécéssaire pour rejoindre le seuil fixé. Ebranlant toute la ville d'Havrefeuille, le bourgeon s'ouvrit... Et l'âme de Diurne fut libérée. je ne vous raconte pas la tête qu'il a fait en découvrant la portée de sa facétie.
Et je vous le donne en mille... c'était un satyre (comme quoi y a pas eu que l'Ardent pour faire n'importe quoi en déclanchant des réactions à l'échelle de l'Harmonde

).
Voilà.
En èspérant que tout ce verbage saura néanmoins éclairer les EG à cours d'extentions sur ce qu'il advint de Diurne dans la gamme.
Au plaisir, compagnons.
(P.S : je ne le répetterai jamais assez : "Le bois Rieur", 01 43 65 21 18 possède encore pas mal d'extention d'Agone et peut envoyer par la poste, je pense

. Il s'apprête de plus à remettre la main sur un nouveau stock d'extentions en Septembre).