slagg

Bon, les questions suivantes vont peut-être vous paraître un peu stupides mais j'ai pas su quoi répondre à l'un de mes joueurs.

Je voulais savoir si, pour qu'une oeuvre d'Accord prenne effet, il était nécessaire que la cible entende la mélodie?
En effet dans les descriptifs des oeuvres les conditions sont "à portée de regard, quelques mètres, etc...".

Concernant la cible elle-même, j'ai cru comprendre que cela ne s'appliquait pas aux animaux sauf précision, mais qu'en est-il des démons? Sont-ils concernés?
J'imagine que c'est le cas pour tout être doté d'un esprit. Mais alors quelle aubaine ce serait pour un Conjurateur et Accordé de la Flûte, vous imaginez le pouvoir qu'aurait un tel personnage... pas besoin de connivence... (enfin jusqu'à ce qu'un Advocatus s'en mêle ).

A priori, la cible n'a pas besoin d'entendre la mélodie, en tout cas chez moi. Mais je crois qu'il y a eu un débat là dessus sur l'ancien forum de l'Harmonde, il y a quelques années.
Je t'expliques mon point de vue :
Le principe des Arts Magiques est que la parcelle de l'essence des Muses que porte chaque Inspiré (la Flamme quoi) permet de sublimer l'art, quel qu'il soit et, en gros, de le faire entrer en résonnance avec l'Harmonde, chef d'oeuvre des Muses. Ainsi, l'art pratiqué par les Inspirés influe sur l'Harmonde et l'effet magique apparait en réaction. Du moins c'est comme cela que je vois la chose. Du coup, pas besoin d'entendre la musique pour subir l'effet de l'oeuvre.
Cela dit, tu peux décider qu'il faut entendre la musique. L'Art à alors un effet direct. Mais dans ce cas, pour rester logique, la même règle doit s'appliquer à tous les arts. Ainsi, il faut aussi être en contact avec le pigment pour subir un effet de décorum par exemple. Et alors, comment fait-on pour créer une tempête ? Il faut lancer le pigment suffisamment haut pour qu'il touche les nuages ? Ca devient impossible.
Donc c'est toi qui voit, mais la deuxième option risque d'être assez limitative et prise de tête si tu veux rester cohérent.

les démons sont considérés comme des êtres pensants à part entière, du moins pour les cercles élevés, et donc subissent les mêmes effets que des humains ou des saisonins. A la limite, pour des opalins particulièrement stupide, tu peux peut etre les considérer comme des animaux, c'est toi qui voit. La différence est une notion de conscience de soi et de complexité de l'esprit. La flûte jouant sur l'esprit, il faut en avoir un suffisamment évolué pour être sensible. A toi de fixer la limite. Donc, oui, un conjurateur peut abuser des démons sans passer par une connivence... Mais le retour de baton devrait être violent, les hauts diables ne vont sûrement pas apprécier et mettre en place rapidement un moyen de contrer cela... Je vois bien le petit malin qui conjure un azurin et qui se retrouve avec un obsidien qui l'entraine aux abysses, devant le XIII par exemple.

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"Que votre Flamme illumine le Crépuscule"
Kundun, la petite tortue qui chemine lentement sous la lune.

Pour moi, s'il y a un effet direct, la cible doit entendre la mélodie.

C'est le cas, par exemple, pour le sort ordre.

Par contre, pour aggressivité végétale, je considère que les végétaux sont ciblés, et non pas la "cible" réelle. Il n'est donc dans ce cas pas nécessaire qu'elle entende l'oeuvre.

Pour faire simple : Toute oeuvre qui autorise un jet de résistance nécessite d'être entendue. Dans le cas contraire, ce n'est pas nécessaire.

J'aime beaucoup la vision de Kundun, je la trouve très élégante.
Ceci dit, cela facilite énormément l'usage des Arts Magiques.
Par exemple, lors de la première partie que j'ai mené. J'étais naïf et j'avais en face un meneur assez expérimenté. Il a réussi à lancer "Hypnotisme" sur un Gros. Il lui a ordonné de lui dire la vérité. D'ailleurs peut-on accepter un tel ordre? Sur le coup j'ai pas refusé et j'ai eu beaucoup de chance qu'il pose les mauvaises questions.