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Par delà les larmes qui perlent le longs de mes yeux d'or, je la
regarde, médusée, elle est si belle ! limbe évanescente,
rêve merveilleux, elle me parait si proche, et si lointaine déjà !
La chorégraphe, elle qui dompte avec tant de facilité les
écueils de l'harmonie.
Elle qui aime tant ses danseurs, que vont ils devenir.
Derrière elle, le ciel sombre semble rougir, taché par la
Sanglante balafre d'un acte brutal.
Ses cheveux, dénoués tombent sur le sol boueux.
Le tocsin sonne, loin derrière la chapelle des marais.
Les Liturges avancent, trop vite, chassant l'Amour, semant la Haine, le
sang et l'effroi.
Déjà son corps se fait plus lourd. Agone la regarde, éperdu d'amour
dans ce champs de bataille, il l'aime tant.
Perfidie et Amour, trahison et violence, les sentiments se choquent
par delà l'abyme.
Déjà l'ombre rampante s'apprête à recouvrir cette scène de son linceul de marbre noir.
Agone est triste, il a peur peut être.
Doucement la rapière abandonne son étreinte.
Agacée peut être par cet élan amoureux.
Elle l'abandonne. Pourquoi ?
Jalousie primitive sans doute.
Agone tourne les yeux.
Je regarde la scène, muette; emplie de la tristesse du monde cent fois renouvelé.
Comme je les aime, ces amoureux, comme je l'aime .....
Mille bises
Gaëlle
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Le rêve est la raison d'un seul
La réalité est la folie de tous
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