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L'Equerrine III


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 Sujet du message: L'Equerrine III
MessagePublié: 24 Avr 2008, 11:12 
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Safran
Safran
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Inscription: 17 Sep 2007, 06:50
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Hélas oui, un groupe d’apprentis magiciens s’essaya à une magie bien trop complexe, destinée à utiliser les infimes traces de Flammes que contenaient les corps spectraux des Ternes à la destinée exceptionnelle. Rappelle toi, Arminin, seuls les Initiés voyaient leurs âmes arpenter l’Harmonde sous la forme de génies. Les autres, ceux qui n’avaient pas été révélés, mais qui avaient cependant eu une vie d’exception, voyaient la quintessence de leurs âmes se muer en êtres spectraux aux formes éthérées. Ainsi, quelques initiés à la haute magie de Crânaterre cherchèrent ils l’absolu savoir, s’égarant dans les contrées putrides aux abords immédiats des Abysses et du grand néant. C’était sans compter sur le pouvoir du Masque et de l’Ombre, toujours liés, qui les attirèrent inexorablement aux confins des turpitudes. Reniant leur sagesse ils s’aventurèrent dans le bas monde, au milieu des ombres, tutoyant les Hauts Démons. La faille était ouverte, le ver était dans le fruit. Les Démons s’amusèrent au dépend de ces moribonds, se jouant de leurs longues agonies, les utilisant à leur insu, incrémentant la haine et la déraison au sein même de l’école, qui avait pourtant su éviter tous les écueils depuis des décennies. Une nuit, ils s’emparèrent des corps aliénés de nos frères, et d’un lot d’armes enchantées avec lesquelles ils détruisirent les deux tiers des élèves de l’école, ainsi que le Maître du collège l’érudit Awengand. Dés lors ils se jetèrent sur les paysans, les forgerons, et tous les habitants de la clairière, les tuant sauvagement à la faveur de la nuit noire. Les nains, de par leur sagacité avaient pu se barricader dans l’aile de l’école qui leur était attribuée, et leur clairvoyance additionnée à leur maîtrise des pièges et des fortifications, lne furent pas mis à mal lors de cette effroyable nuit de carnage. Des hordes de spectres démoniaques, accompagnées de monstres du chaos vomis des antres de la terre décimèrent la clairière, accrochant leurs victimes aux arbres décharnés sous l’effet de la nuit du froid et des ombres.
Les Lutins essayèrent de lutter, mais les forces étaient inégales, et poussés par la peur, ils ouvrirent la voie de la clairière aux armées du baron de Farmence, qui logeaient alors dans la ville de Quidrame. Il fallut plusieurs heures aux armées du baron pour atteindre les lieux du drame. La forêt protectrice n’était plus que ruines et trépas, des corps désarticulés se balançaient à chaque branche des arbres noirs, avec dans leur regards, fixés pour l’éternité, le sentiment d’une peur atroce et horrible. Un vent sinistre et glacé aux relents âcres et puants avait gelé les corps dans leurs dernières attitudes, atténuant un peu l’odeur écoeurante du charnier. Les nains sortirent hagards de leur bastion, en voyant arriver les soldats du baron, mais plusieurs d’entre eux avaient laissé leur raison aux premiers assauts de l’armée des ombres. Le baron attendit la nuit suivante avec ses troupes. Il fit mander quelques grands magiciens obscurantistes pour l’assister dans sa tâche. Aux premières heures de la nuit suivante, les troupes des Hauts Démons ressortirent de la tour carrée, armées des artefacts dérobés dans les râteliers des forges de Crânaterre. La bataille qui s’en suivit fut terrible, elle dura trois jours et trois nuits. Les quelques survivants ne parlèrent jamais de ce qu’ils endurèrent ni de ce à quoi ils assistèrent durant cette bataille. Par un heureux hasard, le baron en sortit vainqueur, et il ordonna aux nains de condamner à jamais la brèche qui avait été ouverte par la folie de quelques érudits, et qui avaient été la cause du deuil d’un art. La semaine suivante, il vint en personne aider à décrocher les morts, afin de leur offrir dignes sépultures. On raconte qu’il n’y avait plus que quelques ossements démantibulés, qui s’entrechoquaient encore mus par la bise glacée. Il ordonna la construction d’un nouveau bourg à la lisière de la forêt qu’il appela Ardenceuil. Puis, comme pour conjurer à jamais le sort, il passa les mois qui suivirent au sein même de l’école de Crânaterre, qu’il rebaptisa du nom de Tristevent la Sinistre. Les nains s’employèrent à construire le bourg d’Ardenceuil, s’acharnant à en faire une cité imprenable, traumatisés par les évènements de Crânaterre. Moins d’un an plus tard Ardenceuil accueillit le baron de Farmence et ses sujets. Le bourg était assez vaste pour offrir gîte et sécurité à tous ceux qui le désiraient. Enfin le Baron remercia les nains en leur offrant la possibilité de reconstruire, dans les murs d’Ardenceuil, leur école, celle que tu visites aujourd’hui, qu’ils nommèrent : l’Equerrine.

Je comprends mieux maintenant tes mises en garde répétées sur l’humilité qu’il convient de conserver lorsque l’on voue sa vie à l’apprentissage d’un Art. Ces lieux de sagesse conservent en leur sein la folie de la quête effrénée du savoir, et la délicate frontière que l’on tutoie si souvent mais au delà de laquelle il est interdit de s’aventurer, même sous couvert d’étude et de science.

Heureusement,l’histoire ne se répéta plus. Après son installation à Ardenceuil, Le baron Borlouve de Farmence offrit à Rescal de s’installer lui aussi dans Ardenceuil, et d’y créer un dispensaire. Devant son refus, il lui offrit les terres de Tristevent, afin qu’il puisse continuer de soigner les malades comme il l’avait toujours fait. Longtemps encore Rescal entretint la vieille forteresse, avant de disparaître. Je crois que personne depuis n’osa plus s’aventurer dans la clairière de la forêt des osselets.... On dit que le farfadet Lerschwin s’y réfugia encore quelques temps après son forfait et le vol des cahiers gris, mais c’était il y a déjà plus de trente ans, et personne n’est allé vérifier. Bizarrement la baronnie a été épargnée de la folie des Liturges. Les bois et forêts n’ont pas été brûlés comme dans le reste de l’Urguemand. Il se peut qu’ils aient été impressionnés par les récits cauchemardesques des nombreuses légendes relatant le destin de Crânaterre chantées depuis la nuit des temps par les ménestrels. Toujours est il que depuis son installation en Ardenceuil, l’école de l’équerre est un havre de paix et de sciences. On y apprend différentes maîtrises, elle est ouverte à toutes les races, même si les nains, il est vrai, y ont toujours été plus nombreux de par leurs sensibilités plus prononcées vers les sciences des bâtisseurs. Chacun oeuvre consciencieusement à la connaissance, à l’étude et parfois à la Maîtrise de tel ou tel Art. Jamais plus les érudits ne se sont essayés aux Arts interdits, ne se risquant plus dans les parages de l’Autre Art, du Non Art, du Noir Art, du Deuil Art. le passé servant ici de leçon.

Pourtant leur cheminement intellectuel est fondé sur le principe que l’Art est, au delà des croyances, au delà des idéaux perçus par la normalité de notre société bienfaisante de l’Harmonde. Ainsi l’Art en toute logique peut se défaire de toutes connotations, il vit un peu une vie qui lui est propre, respectée de tous, comme une sorte de valeur absolue intrinsèque, qui le libère de toutes contraintes morales jugées en adéquation avec les valeurs de l’Harmonde. Mais cet aspect est cependant surveillé au sein de l’Equerrine, par Scabiosus, Grand Maître des lieux. Son parcours est atypique : jadis Censeur, il cherchait cependant à comprendre comment les Mages arrivaient à se servir de leur Art. Il se prit au jeu, dit on, par amour pour une jeune mage jorniste. Ainsi apprit-il durant de longues années les diverses maîtrises, puis s’y impliqua d’avantage. Il essaya de plaider la cause des Arts magiques auprès de ses supérieurs, et d’excuser les éventuels dépassements incombant à la valeur intrinsèque de la magie, manipulant parfois les propres manipulateurs. Mais devant leur absurde négation, il se sauva et rejoint l’Itinérance. Il y croisa Agone de Rocheronde, et parfit son éducation, lui donnant quelques détails sur une poignée d’obscurantistes janréniens, qui sévissaient à Lorgol. Aujourd’hui il est conseiller du Baron de Farmence. Il a conservé une amitié sincère avec Arbassin, un autre Censeur, marié à Ewelf, la propre soeur d’Agone. Arbassin dirige maintenant la baronnie de Rochronde, qui entretient de ce fait d’excellente relations avec celle de Farmence et avec l’Equerrine. Scabiosus est respecté par ses pairs, il suit l’évolution des travaux de la fraternité naine de l’équerre à Moughende. Il s’intéresse particulièrement aux égouts et à la fabrication des tunnels. Il dit parfois qu’il doit achever sa propre quête avant la fin de sa vie, mais personne ne sait vraiment de quoi il retourne, et le temps lui est compté.
[.................]
Bon, je vais te présenter à Armione, notre intendante. Tu verras elle est gentille, elle va t’offrir une tasse de tisane d’herbes en guise de bienvenue. Surtout ne la refuse pas, même si les cerises sont un peu amères, mais tu la vexerais rajouta Arciferia comme en s’excusant.

Ils traversèrent la large cour. La forme triangulaire donnait à l’ensemble un aspect étrange, comme une finalité inexorable, un aboutissement. Les perspectives menaient obligatoirement à un angle vif, comme privées de corps, captives dans un espace défini et rigide.

C’est exactement cela murmura Arciferia - comme si elle comprenait le flot des pensées d’Arminin - la logique de chaque chose est un obstacle à l’épanouissement de l’Art. Cette cour initiatique à plus d’un titre, te montre les limites de l’espace. Sont-elles aussi les limites de ton Art ou de tes pensées ? Es-tu capable de dépasser les évidences, d’aller au delà du message dans sa brutalité concrète. As-tu le pouvoir de voir l’abstrait des choses, reconnais tu les myriades d’effluves dont tu me parlais en arrivant ici, celui que tu définis comme un néant d’abstrait ? La confrontation de notre esprit logique avec ces barrières concrètes nous impose implicitement un carcan. Ce cadre peut servir de référent à certain. Il peut alors devenir une cage pour l’esprit, ou au contraire les bases tacites d’un axiome accepté, qui ne demande qu’à s’ouvrir à la méticuleuse extrapolation des sens. Dérisoire prison pour les esprits ternes, ce concret devient riche de sens pour le chercheur, tout à la fois théorèmes et hypothèses, il subjugue par sa simplicité déconcertante, mais devient source d’une multitude de réflexions quant à son sens absolu, au delà du clivage des sens primaires, il est échafaudage, tremplin, écrins fantastiques des mille conjectures du vagabondage de l’esprit ambitieux. Il nourrit à lui seul la quintessence ultime du chercheur, sa raison d’être en quelque sorte, ou le dépassement de l’absolu. Ainsi on ne voit plus un angle fermé, mais le départ d’une ribambelle de choix, de probabilités, de suppositions qu’il est du devoir à l’érudit de décrypter, d’analyser, d’écarter ou d’assembler, afin de voir l’invisible des choses, leur substance essentielle, leur magie. Ainsi se révèle le vrai pouvoir !

C’est extraordinaire, une telle évidence à la portée de tous et comprise par une élite. Mais comment est ce possible ? C’est fabuleux.

Tu vois, te voilà plongé dans un abîme de réflexions, tu es pusillanime, apeuré devant une telle profusion d’hypothèses nées d’une simple observation. Tu voudrais te sentir plus circonspect, t’engager vers la facilité dogmatique de l’ordre établi. Mais ton esprit s’y refuse, il comprend maintenant l’immensité des questions que soulève cette révélation. Il veut étudier, chercher, apprendre, comprendre, démasquer les preuves irréfutables, établir ses propres théorèmes, calculer les probabilités liées à ce simple constat d’une existence par delà les choses qui nous apparaissent simplement ordinaires, dépasser les formes, pour chercher l’essence même des choses ... essayer de comprendre autrement, entrer dans le cercle des Initiés.


Ah vous voilà quand même ! Soyez le bienvenue Messire Arminin. Arciferia, sois gentille, apporte nous de quoi nous laver les mains. Je vais vous offrir une tasse de tisane Messire Arminin, vous allez m’en dire des nouvelles.


Avant même qu’ils aient pu répondre, Armione les poussait vers une entrée ouverte dans le pan opposé à celui du portail. Armione n’était que générosité, son visage éclairé n’était souillé d’aucune ombre de méchanceté. Elle était humaine et avait une forte corpulence, masquée par son immense tablier aux multiples poches. Sa voix était chaude, teintée de joie et de bonne humeur. Ses cheveux gris, ramenés en chignon lui donnait un air faussement sévère. Dans ses yeux clairs dansait une éternelle jeunesse, subtil assemblage de bonheurs et de rires.
Une porte ouverte, merveilleusement sculptée dans un bois aux reflets rouges laissait passer une lumière discrète. Arminin s’arrêta un instant pour contempler les reliefs méticuleusement arrachés à l’essence odorante et filandreuse du bois. La taille était sûre, artistique jusqu’au plus infime détail. Les traverses horizontales servaient de réceptacle à une joyeuse bande de lutins, qui semblaient gambader au milieu de fleurs d’une subtilité déconcertante. Les montants accueillaient une succession de femmes sublimes, aux longs cheveux, qui vaquaient à quelques occupations hermétiques relevant de la mancie en général. Il y avait des obscurantistes, des jornistes, et quelques éclipsistes. Les Danseurs paraissaient doués d’une vie qui leur était propre, tant la connaissance de l’Art de la cyse était assimilée par l’artiste.
Arminin ne put s’empêcher de caresser un danseur. Il se découpait du montant gauche de la porte, comme prêt à bondir sur la traverse du milieu de la porte. La forme arrondie, accueillante, chaleureuse, à hauteur des mains d’un nain ou d’un petit homme invitait imperceptiblement à un rapport tactile.
Il sursauta ! Comme en réponse à son geste doux et mesuré, un soupir d’aise émana de la porte. Un petit cri de bonheur, à peine perceptible, qu’il devait être le seul à avoir entendu, ou peut être rêvé.

Surprise Armione se retourna, souriante.

Tais toi ! Arrête d’embêter notre invité petit polisson. [Il y avait tant de douceur dans sa voix faussement fâchée, qu’il fut difficile à Arminien de réprimer un sourire] Ils sont intenables, le soir, ils descendent rapiner dans ma cuisine. Au début je ne le croyais pas, et puis une nuit, je les y ai surpris. Ils se battaient dans la farine, pour rire bien sûr, ils ne sont pas méchants, juste un peu turbulents. Alors depuis je leur laisse un peu de miel et du lait avant de me coucher. Chaque matin les coupelles sont vides. Pourtant il y a un vieux chat dans l’école, mais il semble ne pas s’apercevoir de leur présence. Je les compte chaque jour par simple soucis de vérification mais ils sont toujours tous là, heureusement ! Mais je vous embête sûrement avec mes racontars de bonne femme, mais comprenez moi, les visites se font rares, et les discussions le sont tout autant avec les apprentis. Il me reste Arciferia, mais je sais que parfois elle me supporte simplement par gentillesse. Je la soupçonne même quelquefois de s’endormir lorsque je lui conte mes petites mésaventures, mais elle est si gaie, si différente des nains, bien qu’à leur propos je n’ai rien à dire. Ils sont polis, souriants,mais ils travaillent tout le temps. Il leur arrive même de rater mes repas. Bien sûr ils se confondent en excuses la fois d’après, mais ils vont finir par tomber malades à force d’étudier. Bon aller, zou, dans la cuisine mon jeune ami....

Alors qu’elle s’engouffre dans la pièce, Arminin observe une dernière fois la porte ciselée. Le chambranle abrite quant à lui une nuée de Saisonins en train de danser une farandole dans une forêt luxuriante, il y a des représentants des douze races. Excités et joyeux, ils semblent former une symbiose surprenante et absolue, une paix revenue, une sorte plénitude existentielle universelle, propre à la méditation. L’assemblage à tenon mortaise de l’ensemble accueille des chevilles dont chaque tête est sculptée d’animaux surprenant pas plus grands qu’un ongle de farfadet. L’odeur suave et capiteuse du bois vernis aux fragrances de cèdre, de mystoloque(1) et de miel se fait entêtante, envoûtante, même pour un lutin, et malgré sa réticence naturelle à voir du bois mort, Arminien ne peut s’empêcher d’admirer cette oeuvre sublime.
La pièce est claire, baignée de délicieuses volutes aux couleurs de succin, pareilles aux lueurs que l’on perçoit parfois lorsque l’astre joue dans les carreaux de verre ambrés des salles des Mille Tours. Pourtant un rapide coup d’oeil ne lui montre pas d’autres ouvertures que la porte béante. La salle voûtée accueille une grande cuisine au fond de laquelle crépite un feu vaillant au coeur d’une large cheminée. La hotte est en pierre taillée. Au dessus des deux corbeaux de soutènement, finement ciselés en têtes de licorne, le manteau, sculpté lui aussi, offre au regard une succession d’acanthes aux mille détails. La tablette qui le surmonte est légèrement crénelée tout en subtilités délicates et raffinées. Le coeur est en pierre de taille lui aussi, et le contre coeur recouvert d’une large plaque de fonte, sur laquelle sont gravées les armes de l’Equerrine : un compas et une règle mêlés adossés aux outils de la taille de pierre. L’âtre n’est qu’incandescence, une lourde broche tourne lentement grâce à l’ingénieux mécanisme qui l’actionne. De l’eau tombe sur une ailette en bois, entraînant une poulie reliée à une lanière joignant une roulette fixée sur le la broche elle même. Ainsi le porcelet se dore de tous les côtés au cours de sa lente cuisson. La graisse tombe directement dans le feu, ravivant parfois les flammes, noircissant alors la peau qui se consume doucement en se détachant des chairs. L’odeur est puissante sûrement agréable pour qui aime la viande.
Détachant son regard de l’âtre Arminin contemple alors les lourds chenets de bronze soutenant la grande broche, ils recèlent chacun une cariatide représentant le buste d’une femme à la beauté incroyable..... De larges tables sont disposées aléatoirement dans la pièce, et une alcôve drapée d’un lourd jacquard relevé, laisse apparaître une autre salle plus petite, décorée plus richement que la première et garnie de petites tables. La surface au sol doit représenter les deux tiers de la pyramide tétraédrique telle qu’il l’avait calculée de l’extérieur. Une vingtaine de personnes peuvent facilement tenir autour des tables.

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(1)Mystoloque : Arbre gigantesque des hautes forêts du Nord de l’Harmonde, au parfum de miel et de pollen. On raconte que ces arbres sont l’ultime refuge des chênaies, lorsque celles ci disparaissent et qu’ils gardent pour l’éternité les âmes de leurs petits habitants. Ces sanctuaires vivants le restent même s’ils sont abattus, incrémentant ainsi l’âme du sanctuaire à chaque utilisation pour laquelle on les destine. Une école cherche à utiliser cette caractéristique des Mystoloques, afin de déterminer un rapport entre matériau et magie. Ces arbres servent souvent à la réalisation d’instruments de musique à cordes, de par le pouvoir reconnu de cette essence à magnifier les créations des artistes.

[A SUIVRE]
Mille bises
Gaëlle

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