Merci pour ces retours !
Nonène a écrit:
Mais non... Tu passes trop vite d'un extrême à l'autre !!! Tu peux le garder mais il faut juste adapter ton truc !!!

c'est tout moi ça.
Après quelques réflexions, j'ai ajouté une phrase pour modérer mon propos plutôt que de le modifier. Pensez-vous que c'est maintenant suffisant ?
Citer:
Courrive
Apparence
Avec sa crête qui le couronne, ce lézard est le roi de la vitesse, il est en effet l'un des reptiles les plus rapides de l'Harmonde. Une peau d'écailles vertes à brunes parcoure son corps, de la tête à la queue. La longueur de cette dernière est la moitié de la taille de l'animal. Elle lui sert de balancier dans ses courses fluviales et balades arboricoles. Suivant qu'il soit mâle ou femelle, une courrive a des crêtes plus prononcées, sur la tête mais aussi sur le dos et la queue. Donner une mesure pour cet écailleux fut le casse-tête de grands zoologues qui parvinrent un jour à comprendre que né tout aussi petit qu'un rat, il grandie toute sa vie, sans limite, et si un prédateur ne le met pas à son menu très tôt, il pourrait bien faire de l'ombre à ses cousins les dragons lorsqu'il atteindrait son
espérance de vie d'un siècle.
Habitat
Ce petit reptile, s'il est parent des lézards qui trouvent refuge dans les fissures des murs des campagnes, affectionne lui, les milieux arboricoles ou aquatiques, trouvant refuge dans des cavités dans les troncs. En effet la courrive se placera toujours le plut haut possible pour dormir, mais descendra régulièrement se baigner et chasser. Originaire des Communes princières, le reptile a migré vers d'autres contrées plus au sud et à l'ouest. On pense qu'il a atteint Urguemand par le port de Lorgol, ramené sans aucun doute par des marins princéens qui le vendirent comme animal de compagnie pour riches notables. Ils ne firent bien sur aucune mention des proportions que pouvaient prendre le mignon petit lézard.
Mœurs
Les princéens tentèrent de nombreuses fois de vendre de jeunes spécimens gageant que c'était une espèce rare, c'était pour eux une source de bonnes affaires mais aussi un cadeau piégé pour des voisins toujours regardé avec inquiétude ou envie. En effet, non content de grandir à vue d'œil d'année en année, le lézard est aussi un piètre compagnon. Très peureux il est difficile à approcher et pour qui y parviendrait, la triste découverte d'un être agressif l'attendrait, ajouté sans doute à une indésirable morsure. Dans son milieu naturel, la courrive vit à la vitesse de ses pattes agiles, ne restant inactif que pendant son sommeil. Son appétit n'est point difficile à satisfaire, des fruits aux proies, il trouve sa pitance. A l'image des chats, ils font partis des prédateurs naturels des Danseurs mais à leur différence il ne s'agit point de jeu mais d'un réel appétit puisqu'ils en sont en effet très friands. Hélàs pour eux, la nature chaotique de ses créatures leur échappe et il leur est bien difficile de les appréhender. Les rares cas qui ont été rapportés par les naturalistes font état de Danseurs, s'amusant sur le relief des vagues mais pris au piège par le ressac. Lorsque la courrive parvient tout de même à en attraper un, s'en nourrir lui apporte en plus d'un fabuleux festin une démesure qui le pousseront à effectuer une impressionnante mue. Dès qu'il ingère à peu près deux fois plus de Danseur qu'à sa dernière mue, une courrive a en effet tendance à doubler de volume.
Quand il ne chasse pas de proies, toujours à sa taille quelles qu'elles soient, il se destine à la reproduction puisque sa période s'étend à toute l'année. Les mâles y joutent violemment et les femelles attendent de se faire séduire par un vainqueur qui jouera de son agilité et de ses atours pour l'impressionner.
Son nom lui vient de son affligeante facilité à arpenter, au pas de course,de tous les types de terrains, qu'il s'agissent de la branche haute perchée à l'eau des rivières. En cas de danger, il fuit, traversant les cours d'eau ou plongeant dans les profondeurs dans lesquelles il sera en mesure de rester près d'une demi-heure.
Drame
D'aucun érudit invoque l'intérêt de la courrive et du chat pour le Danseur comme une particularité sans doute issue de leur parent, le Baron Iguane devenu Maestre-Chat (cf. Le Violon de l'Automne p.114) et fidèle serviteur du Masque. En dehors de toute recherche d'explication, il est un fait, la courrive est une menace naturelle pour les Danseurs que reconnaît le Cryptogramme-magicien. Peureuse, on aurait pu penser que l'animal aurait fui la civilisation, et pourtant, de jour en jour on le rencontre plus souvent dans les villes et notamment dans les ports où il trouve plus facilement sa nourriture, déchets et restes abandonnés. Cependant, s'il est reconnu comme nuisible, il n'en est pas moins admiré par les hommes pour ses capacités. A Sasmiyana, une épreuve est même née de l'observation des combats de mâles en rut. Elle consiste en un duel de deux trios se déroulant sur des canots et mettant en jeu danse et bagarre. Chaque équipe a l'handicap de devoir portée une représentation de la courrive, sorte de costume partiel porté à bout de bras tout en esquissant figure de danse acrobatique. La tradition, populaire, fut tellement appréciée par Dualde, Saint Fondateur de Lorgol qu'il l'a ramena de ses voyages et l'ajouta aux célébrations données le jour de la célébration de son défunt père, Paidric. Pauvres des lorgoliens, la tradition ne vint pas seules lors des échanges culturels et commerciaux avec Sasmiyana, plusieurs spécimens migrèrent aussi, par le biais involontaire de marins princéens ou de marchands peu scrupuleux. D'ailleurs de nos jours, la Vigie lorgolienne rencontre un problème de taille dans la traque vaine d'une courrive ancienne qui ravage régulièrement les docks.
Fiche
Valeurs courantes d'une jeune courrive
TAI : -3
MV : 8
Caractéristiques
RES 1, FOR 1, AGI 14, PER 7
Caractéristiques secondaires
MEL 8, PdV 13, SBG 4, SBC 6, BD -8
Compétences
Epreuves : Arme : griffes 3, Escalade 8, Vigilance 5, Athlétisme 6
Maraude : Chasse 7, Camouflage 5, Discrétion 7