slagg

Salutations,

J’ouvre ce topic pour répondre à des remarques sur le second article portant sur les Danseurs (SJ1) qui ont été formulées sur le forum du Phénix écarlate (il y a belle lurette, il est vrai, mais je ne connaissais pas ce forum à l’époque). J’y réponds parce que je me doute que Soleïdin ne doit pas être le seul à s’interroger sur des points soulevés par cet article.


Il est vrai que le LdB n’est pas toujours très clair sur ce sujet. Beaucoup de passages sont plus ou moins interprétables. Pour ma part, je me suis appuyé sur le passage suivant (LdB p 210) : « La magie du Danseur : lorsque le Danseur est capturé, il révèle un certain nombre de Sort qu’il avait en Mémoire. » Cela veut bien dire qu’un Danseur sauvage dispose de sorts en Mémoire. D’autant que certains passages de divers suppléments appuient ce point.


Ah ! Là, il y a erreur d’interprétation. Je ne parle aucunement de « chants de la création », similaires à ceux des Ainurs chez Tolkien, mais bien de musiques spirituelles évoquant le souvenir des Muses, similaires aux orphelines (LdB p 48 ) à l’exception que seuls les Danseurs sont capables de les entendre. Seule la musique spirituelle du Drame est une création particulière du Masque, les autres musiques viennent de l’Harmonde qui se souvient de ses mères. Mais bon, il est également vrai qu’il y a eu des « chants de création » interprétés par Orphèle (Genèse du LdB). Je n’y fais pas référence dans mon article, mais il est possible que les Danseurs puissent percevoir les lointains échos de la mélodie d’Orphèle. Qui sait ?

Amicalement

Encelant

Les Danseurs sont des Flammes vivantes, issus de l'essence de Diurne.
Peut-être faut-il voir là une possibilité de perception du chant "cosmique"

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Ils sont mille, on est deux... On les encercle !

On peut en effet voir les choses ainsi.
J’ai toujours considéré qu’il y avait un rapport intéressant à exploiter entre la danse et la musique, la première n’étant qu’une « expression / interprétation » des émotions transmises par la seconde. C’est pourquoi je m’étais assez tôt penché sur la relation qu’il pouvait exister entre les évolutions des Danseurs (qui perçoivent leur environnement avec des sens totalement différents de ceux des mortels) et les musiques « magiques » pouvant exister sur l’Harmonde telles que les orphelines. J’avais également pensé que ces musiques spirituelles étaient assez proche de l’Accord et pouvaient parfois être entendues par les maîtres de cet art lors de leurs improvisations d’œuvres ; c’est d’ailleurs à cause de leur familiarité avec ce genre de musique que les accordés bénéficient d’un bonus pour résister aux ravages psychiques de la musique du Drame.

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