Hello Rachel,
Je ne suis pas de ceux qui considèrent le voyage comme un atout dans l'heoric fantasy ou même un passage obligé bien que Tolkien semble en avoir fait une loi du genre.
On dit souvent que l'heoric fantasy est cette aventure qui vous attend derrière la colline. Autrement dit, le voyage et ses péripéties seraient un moteur indispensable.
Je crois effectivement qu'il s'agit d'un moteur mais qu'il n'est pas indispensable, loin de là.
Planifier les déplacements de ses personnages sur une carte, c'est ni plus ni moins résumer le synopsis par un schémas. De mon point de vue, c'est inutile et cela me renvoit à un défaut majeur dans mon écriture : savoir habiter le voyage, autrement dit savoir le rendre aussi intéressant que le point de départ et celui de l'arrivée.
Le voyage est un lieu, bien entendu. Extensible et souvent débridé mais un lieu tout de même. Pour ma part, je préfère les lieux "ancrés". Je néglige le voyage et ses péripéties pour la simple et bonne raison que je ne suis pas à l'aise avec cette notion, étant moi-même d'un esprit casanier, peu enclin aux voyages. C'est à coup sûr se priver d'une arme romanesque. On fait avec ce qu'on a
Toujours est-il que la notion de géographie et donc de voyage est une notion importante. Certains utilisent ce mouvement comme une péripétie à part entière, d'autres comme une respiration.
Je crois, en fin de compte, que cette planification dont tu parles, est un moyen comme un autre de penser son histoire. Et sans doute un bon moyen puisqu'il est porteur de sens (le relief, les mers, le climat, etc.) d'un point de vue scénaristique.
Je ne suis pas très sûr d'avoir répondu correctement à ta question :p
Amicalement
Mathieu G.