Confessions d'un automate mangeur d'opium |
Page 1 sur 4 Résumé : Nous sommes en 1899, au mois de mai. L'exposition universelle bat son plain dans un Paris qui vit déjà à l'heure du siècle prochain. Un aérocab vient de s'arrimer à son quai, au sommet d'un hôtel particulier de Neuilly, alors que le passage rapide et silencieux du tramway suspendu nous cache un instant la lumière. La reine Victoria est invitée à un dîner au restaurant de la tour construite par M. Eiffel sur le Champs de Mars, et le président Carnot prépare son discours. Un discours qui parlera du Progrès, des services rendus par l'éther, cette merveilleuse énergie qui alimente les vaisseaux volants, le tramway, les automates (certains seraient maintenant capables de jouer aux échecs !) mais aussi les usines et tant de d'objets de notre quotidien. Un discours qui rappellera également les rapprochements entre la Grande-Bretagne et la France, dans une politique mondiale rendue incertaine par l'enjeu des colonies. Margaret Sauders triomphe dans le rôle de Juliette au théâtre de l'Odéon, tandis que son frère Théo est l'un de ces précurseurs inquiets des conséquences de l'utilisation de l'éther dans la vie quotidienne. Aliéniste à Saint Anne, il est le responsable d'une unité vouée à l'étude de patients dont l'esprit a été marqué par l'éther. C'est dans ce Paris flamboyant qu'un drame aux conséquences insoupçonnées se prépare. Suite au décès étrange de la meilleure amie de Margo, nos deux héros vont se lancer, tête baissée, dans une intrigue complexe où se mêlent et s'emmêlent un savant fou, un automate opiomane, un poète maudit, une reine, des machines infernales et les rituels impies des brahmanes des jungles d'Angkor, là-bas, si loin, dans les colonies. |