Présentation |
Couvert de poussière mais à peine blessé, le satyre ébahi
s'extrait des décombres sous lesquels une terrible secousse l'a plongé.
Cependant, son cœur est comme fracturé par un déchirement atroce. Son
âme torturée semble sur le point d'éclater. Sa Flamme vacillante, sur le
point d'être soufflée. Mais ses craintes ne sont rien face au
cataclysme emplissant le ciel. Ne sachant que faire d'autre, le
printanier horrifié, acrobate accompli, escalade une excroissance
rocheuse afin de mieux pouvoir contempler ce ciel injecté de déclin.
Alors qu'il se pare de l'aura de l'Automne, imposant une teinte ambrée à
l'horizon, l'apocalypse frappe l'Harmonde d'un crépuscule brisant le
lien flamboyant avec le Centresprit. Une nostalgie mêlée de mélancolie
envahit alors l'esprit du satyre, conscient que le temps a été brisé
avec la trahison de l'Automne. L'Eclipse est ainsi consommée, mettant un
terme à une époque désormais révolue, la Flamboyance. Seules preuves de
l'existence de cet âge lumineux, les Flammes resteront l'écho d'un
Harmonde baigné de l'essence des Muses, plongeant les Inspirés dans une
quête désespérée à la recherche d'un temps perdu.
La
Geste n'est qu'un des aspects du temps que les Inspirés peuvent tenter
de maîtriser, auquel on peut ajouter la connaissance de l'histoire, le
recueil du témoignage de Génies, l'étude des astres célestes, sans
parler de l'exploration de merveilles insoupçonnées de Bokkor et les
gardiens oubliés d'Abyme.
Avec ce septième
numéro que personne n'attendait plus, le Souffre-jour renaît de ses
cendres pour vous proposer la découverte de mystères encore vierges liés
au temps qui passe. Immatériel et incontrôlable, ces qualificatifs vous
paraîtront relativement caduques à l'aune de votre lecture que nous
vous souhaitons pleine d'inspirations.
Pour en savoir plus sur ce septième numéro du Souffre-jour, consultez donc le sommaire !
A très bientôt dans les Royaumes crépusculaires.
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