Communes Princières

Communes princièresCapitale : Tslana
Monnaie : l’aiglon (= 10 pièces d’or)
 
Riche royaume à l’atmosphère orientale, les Communes princières abritent des cités-états, dont les plus étendues sont les héritières des temps passés. Leurs architectures baroques et chargées, leurs somptueux palais remplis de richesses, suffoquant sous les encens de parfums capiteux, contrastent violemment avec la pauvreté sale et puante des rues. Sous le couvert d’une apparente fédération, les Princes aux yeux bridés qui les gouvernent se livrent depuis toujours à des conflits incessants et à des intrigues politiques compliquées, en rivalisant d’une somptueuse décadence. Les Princéens actuels sont les descendants d’esclaves révoltés il y a longtemps, lors de la chute de l’ancien empire appelé Septentrion. Après avoir détrôné leurs maîtres violents et despotes, les générations suivantes reproduirent le même schéma en donnant naissance aux Communes princières actuelles. Vivant dans l’ombre de la splendeur de l’empire disparu, les esclaves devinrent des Princes à leur tour…
 
 

La société princéenne répond aujourd’hui à une hiérarchie bien définie : en haut se trouvent les Princes, puis viennent les ducs, les comtes, les riches commerçants (les bourgeois), les officiers militaires, les prêtres, les artisans et les marchands, les roturiers et les soldats, les serviteurs, les mendiants et les étrangers, les bandits et, enfin, les esclaves. La fortune est souvent déterminante dans la hiérarchie de ce royaume où l’or fait la loi.
 
L’excentricité est la bienvenue et les saisonins sont parfaitement intégrés aux cités-états. Le faste, la décadence et le raffinement des cours princéennes attirent de fait de nombreux satyres. Les pratiques de l’emprise sont acceptées et la conjuration tolérée. C’est également en Communes princières que vivent la plupart des pratiquants de l’Art sombre : les sorciers du Cercle écarlate (cf. chapitre « La magie  »).
 
S’ils entretiennent de bonnes relations avec les Janréniens, les Princéens haïssent en revanche leurs voisins des Parages et maintiennent une trêve difficile avec les Lyphaniens . Ce pays est séparé des Communes par la grande muraille, un vestige des temps anciens qui était destiné à protéger les terres agricoles de créatures disparues qui peuplaient alors les terres glacées du nord. Aujourd’hui, la grande muraille sert surtout à empêcher les raids lyphaniens et les pillages des cités frontalières.
 
Les Communes vivent au rythme d’un climat continental sec : étés torrides, hivers rigoureux. Le relief est constitué d’une immense plaine fertile entourée de montagnes, devenant vite une interminable toundra vers le nord, alors qu’au sud, le désert de Wuhan, aride et volcanique, sépare le royaume de l’Enclave boucanière. Un réseau de routes pavées traverse tout le pays et relie les villes entre elles.

 
 
 
 
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La Gazette du satyre Alraune

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