Lutins


Il est dit que les lutins naquirent du premier rire de la Dame du printemps. Ces saisonins ont la taille d’un enfant de cinq ans, le visage rond, les oreilles pointues, le caractère farceur, curieux, joyeux et bavard. Les lutins aiment avant tout la nature et peuvent être près à tout les extrèmes pour la défendre. Extrèmement festifs, leurs traditions sont jalonnées d’une foule de fêtes aux prétextes divers et variés. 

 

En plus de pratiquer la magie du Pollen, expliquée dans le chapitre «La magie », chaque lutin est lié dès sa naissance à un arbre auquel il peut transférer ses blessures pour survivre: c’est le lien de la sève. Si l’arbre meurt, le lutin entrera alors dans une profonde dépression et les plus faibles finiront par se donner la mort.

 

L'histoire des lutins fait mention d'une époque heureuse, où le décan s'épanouissait sur un Harmonde boisé et fleurit. Cet âge bénit où se batissaient des citées végétales sur les titanesques arbres-Rois, s'étendit bien au delà de la guerre des Décans et reposa en partie sur l'alliance que passèrent les lutins avec les humains d'un empire nommé Modh'en Hen. Tout prit fin le jour du feu des Origines, quand un immense incendis ravageat la moitié de l’Harmonde. Aujourd’hui, les arbres-Rois sont rares et le projet de cités végétales à été abandonné.

 

Les lutins sont d’excellents herboristes sachant se déplacer avec une aisance sans pareil en milieux naturels. Ils sont aujourd’hui les plus répandus des printaniers. Beaucoup d’entre eux ont élu domicile dans le sud de l’Harmonde et ont fondé avec les humains un nouveau royaume verdoyant et boisé : les Marches modéhennes. On les retrouve également dans de nombreuses autres forêts de l’Harmonde.          Leurs communautés forestières s’appellent des Chênais. Ces Chênais se divisent eux-mêmes en Pétales, nom donné aux différents corps qui régissent la société lutine : les Jardiniers, les Gardiens (guerriers du décan), les Printanes (sages et savants), les Amuseurs (artistes) et les Petits baladins (voyageurs et marchands). Il existe également un organe de représentation du décan à l’échelle de l’Harmonde chez les lutins: le Grand Conseil Sylvestre, fondé aux origines de leur peuple avec les poucets. Son rôle est de discuter de l’état écologique de l’Harmonde et des projets de civilisation du décan. Ces projets ont souvent pour base commune un idéal printanier appelé Verdoyance, fondé sur une époque antique où l’Harmonde était recouvert de forêts et où la nature gardait toutes ses forces.

 

La dextérité naturelle des lutins et leur sens de la discrétion ont permis de fonder, dans les Marches, une guilde de tueurs réputée dans tout l’Harmonde pour son efficacité : les acrobates assassins, prouvant que malgré leur petite taille, les lutins n’en restent pas moins des saisonins dangereux.

 

 

Les lutins apprécient les Danseurs, qui leur rappellent les défunts poucets, et se tournent plus volontiers vers la pratique du jornisme. Leur préférence dans les Arts magiques va vers le violon, instrument typiquement lutin dérivé de la viole, avec lequel ils parviennent entre autres à animer des arbres.
Il existe des lutines et des lutins.

 

 

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La Gazette du satyre Alraune

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